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En 2005, le concept de “smart city” est introduit pour la première fois par Bill Clinton, qui au travers de sa fondation, commande un plan de décongestion des villes de San Francisco, Séoul et Amsterdam afin de « diminuer les émissions de CO2 et économiser à la fois pour les citoyens et les communautés locales du temps et de l’argent”. La perception de la smart city est souvent caricaturale, où le fantastique vient au secours du quotidien : la prédiction des comportements urbains, l’optimisation des consommations énergétiques ou encore le développement d’une mobilité intelligente, sont autant de sujets que nous traiterons dans cet article.
Le concept de Smart city a commencé à se concrétiser en Corée du Sud, au début des années 2000 avec le projet U-Korea. Il s’agissait de doter de la ville de Sondgo de tout un maillage technologique, notamment une connexion wifi de grande qualité et accessible gratuitement à tous les habitants, sans parler des autres connections à outrance et à la pointe de la technologie qui ont fait de la ville une “smart city”.
Alors qu’est-ce que c’est, une Smart City ? L’expression smart city est une désignation donnée à une ville qui intègre les technologies de l'information et de la communication (TIC) pour améliorer la qualité et la performance des services urbains tels que l'énergie, les transports et les services publics afin de réduire la consommation des ressources, le gaspillage et les coûts globaux. L'objectif primordial d'une ville intelligente est d'améliorer la qualité de vie de ses citoyens grâce à une technologie intelligente.
Rendre une ville « intelligente » nécessite donc de se réinterroger sur la finalité des services proposés aux usagers, de concevoir la ville autrement dans une approche intégrée et participative.
Plusieurs acteurs sont à prendre en compte dans la construction d’une stratégie « smart », notamment les startups, qui sont une source d’inspiration essentielle et qui peuvent jouer un rôle moteur dans un projet de smart city.
Toutefois, au vu de la qualité actuelle de nos déplacements et de nos modes de consommation, il devient de plus en plus urgent que l’objectif d’une ville intelligente soit de réduire son impact environnementale en utilisant les technologies les plus efficientes et les plus respectueuses de l’environnement.
Les smart cities se distinguent par des changements organisationnels, technologiques et sociétaux; et ces changements sont induits par la volonté de ces villes d’être une partie de la réponse au changement climatique. La ville intelligente cherche ainsi à allier les piliers sociaux, culturels et environnementaux à travers une approche systémique qui concilie gouvernance participative et gestion éclairée des ressources naturelles afin de faire face aux besoins des institutions, des entreprises et des citoyens.
Les termes pour désigner la ville intelligente sont nombreux : smart city, ville numérique, green city, ville connectée, éco-cité, ville durable. Comment s’y retrouver ? Quelles sont les caractéristiques d’une ville intelligente ?
Les villes intelligentes peuvent être classées selon six critères principaux: une économie intelligente, une mobilité intelligente, un environnement intelligent, des habitants intelligents, un mode de vie intelligent et une administration intelligente.
Pour devenir intelligentes, les villes actuelles doivent développer de nouveaux services performants dans tous les domaines : dans les moyens de déplacement (désengorger la circulation), dans la protection de l’environnement (traitement des déchets, recyclage, énergies renouvelables); pour une urbanisation responsable et un habitat intelligent ( construire des bâtiments intelligents afin de faciliter et améliorer la gestion de l’énergie par exemple).
Ainsi, la ville doit se donner les capacités d’explorer de nouvelles solutions technologiques mais aussi de nouveaux modes de fonctionnement et de gouvernance. Deux types d’intelligence sont à développer pour y parvenir :
Le citoyen est un acteur central de la ville intelligente, c’est pourquoi la ville doit être construite en fonction des préoccupations des habitants dans tous les domaines. Il s’agit donc de s’interroger sur la manière de répondre aux préoccupations de ces derniers:
Pour ne citer que celles-là.
En clair, les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont un atout de taille pour développer une ville intelligente puisqu’elles permettent aux administrateurs de prendre des décisions efficaces ainsi qu’une meilleure gestion urbaine grâce à l’obtention et à l’analyse d’informations clés.
